Plus d’infos :
> site service-public.fr…
Lors du PPS ou du PAP, il faut demander pour les cours les mêmes aménagements dont votre enfant aura besoin pour les examens.
Dans certaines académies, les médecins scolaires accorderont les aménagements aux examens uniquement si l’élève a pu bénéficier de ces mêmes aménagements au cours de son année scolaire.
Il est vrai que ce n’est pas au dernier moment que l’enfant va savoir utiliser le tiers temps, l’ordinateur et ses logiciels ou même un secrétaire. Cela demande une année d’entraînement, voire plus.
Par conséquent, les aménagements souhaités pour les examens doivent être précisément notés lors de la création du PPS, car ils devront être mis en place en classe.
Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Par exemple, le tiers temps est rarement mis en place pour des raisons d’organisation, mais au moins c’est officiel.
Pensez aussi à demander :
- un ordinateur et des logiciels : le nom des différents logiciels utilisés doivent être clairement indiqués. Il est conseillé d’avoir appris à manier l’ordi et les logiciels dès la 4e pour l’utiliser aisément le jour du Brevet.
- les sujets agrandis,
- les énoncés des contrôles sur support numérique,
- la lecture des consignes,
- à ce que l’élève puisse disposer d’une salle spéciale pour lui et l’AVS ou lorsqu’il utilise son ordi (si retour vocal), que ce soit pour les contrôles ou l’examen.
- si l’élève a des troubles articulatoires importants, pensez à la dispense de la lecture à haute voix, que ce soit pour les contrôles ou l’examen.
- un secrétaire : il faut nécessairement avoir fait la demande d’une AVS pour l’année scolaire, au moins pour les contrôles. Si votre enfant ne veut pas être stigmatisé par la présence d’une AVS lors des cours, proposez-lui de la demander uniquement pour les contrôles, c’est tout à fait possible. L’AVS peut arriver parfois très tard dans l’année scolaire, il est donc souhaitable de s’entraîner auparavant avec une répétitrice, un professeur ou un parent. Savoir organiser un brouillon, puis dicter sa pensée à une tierce personne est un exercice qui ne s’improvise pas.
Quels aménagements demander aux examens ?
Plus d’infos :
> site service-public.fr…
Pour le Brevet, le Bac, le BTS…
- le temps majoré : temps supplémentaire qui ne peut dépasser le tiers du temps de l’épreuve. Il peut être mis en place pour les écrits et les oraux, aussi bien pour la préparation que pour le passage de l’épreuve – par exemple si des troubles articulatoires ou un débit de parole lent ont été spécifiés dans un certificat médical;
- l’assistance à la lecture ou à l’écriture : soit l’élève a besoin d’un secrétaire qui lit les consignes et les textes (secrétaire lecteur), soit il a besoin d’un secrétaire qui écrit sous la dictée (secrétaire scripteur), soit les deux (secrétaire lecteur-scripteur);
- l’ordinateur avec logiciels;
- la nécessité d’être isolé, lorsqu’il y a besoin d’un logiciel de retour vocal ou lorsque l’AVS a besoin de lire, cela ne peut pas se faire dans la salle avec les autres élèves (cela paraît évident, mais ce n’est pas toujours le cas) ;
- l’agrandissement des sujets,
- la dictée à choix multiples pour le Brevet,
- la dispense partielle d’épreuve de LV1 (choix entre l’écrit ou oral) au niveau du Bac pour les élèves souffrant de troubles du langage oral et écrit,
- la dispense partielle ou totale d’épreuve de LV2 au niveau du Bac pour les élèves souffrant de troubles du langage oral et écrit,
- la dispense de croquis en histoire-géographie et en enseignements scientifiques au niveau du bac pour les élèves dyspraxiques,
- la conservation des notes durant 5 ans et l’étalement du passage des épreuves sur plusieurs sessions, comme pour tous les autres handicaps.
ATTENTION
- LV1 : il faut choisir entre l’écrit et l’oral, ce qui n’est pas toujours simple, si l’élève a autant de difficultés dans l’une que dans l’autre épreuve. Pour trancher, il faut savoir qu’au Bac, l’oral se passe avec son propre professeur de langue, ce qui permet une adaptation sans problème. A l’écrit, l’examinateur ne saura pas que l’élève souffre d’un handicap.
Pour l’oral du BTS, le mieux est d’accompagner son enfant pour expliquer son handicap aux examinateurs, en rapportant les courriers de son orthophoniste et de son professeur de langue que vous aurez déjà transmis dans le dossier de demande d’aménagements. - LV2 : c’est bien d’avoir une 2e langue, mais il faut penser au travail (et à la fatigabilité qu’elle induit) que cette matière demande obligatoirement. Si l’élève est très fatigable, il vaut mieux utiliser cette énergie pour les matières essentielles.
- Les textes de lois évoluant très rapidement, les aménagements sont en constante évolution, aussi il est nécessaire de se tenir au courant sur le site de l’Éducation nationale.
- N’hésitez pas à demander aux enseignants, aux orthophonistes et aux médecins spécialisés qui connaissent votre enfant des courriers détaillés sur ses troubles et ses besoins. Plus il y en aura, mieux cela sera !
Comment demander un aménagement des épreuves ?
Pour en savoir plus :
> site EDUSCOL pour les professionnels de l’éducation
> site INTEGRASCOL
- Il existe un formulaire unique, quelque soit le handicap ou quelque soit le trouble, car pour obtenir des aménagements aux examens, il n’est pas nécessaire que l’enfant ait une reconnaissance de handicap au préalable. C’est une confusion.
Des parents craignant que les enfants n’obtiennent pas les aménagements souhaités aux examens, avaient été poussés à demander la reconnaissance du handicap, alors que ce n’est pas nécessaire, parce que c’est le médecin scolaire qui accorde les aménagements. Par exemple, un élève qui se casse le bras n’a pas besoin de reconnaissance de handicap pour avoir des aménagements.
Le formulaire est rempli par les parents avec le médecin scolaire, qui le transmet au médecin de la CDAPH, rattaché à la MDPH, qui va valider ou non cette proposition d’aménagement. Ne pas oublier de préciser dans ce formulaire s’il y a présence d’un PPS, PAP, PAI, etc. - Concernant le bilan orthophonique : ce n’est pas n’importe quel bilan orthophonique qui est demandé, mais des tests étalonnés avec les déviations standards, ce qui n’est pas encore effectués par tous les orthophonistes.
Il n’est plus obligatoire de refaire chaque année le bilan (par exemple, pour le Bac de français, puis pour le Bac). Les orthophonistes, débordés par les demandes, ont fait entendre leur voix pour qu’un bilan soit valable au moins deux ans.